La thyroïdectomie consiste en l’ablation partielle ou totale de la glande thyroïde, glande endocrine (qui fabrique des hormones) située dans la partie antéro-inférieure et médiane du cou.
Cette intervention peut avoir plusieurs buts : •préciser la nature d’un ou de plusieurs nodules décelés au niveau de la thyroïde. •enlever tout ou partie de la glande en raison d’un mauvais fonctionnement, non contrôlé par le traitement médical. •enlever tout ou partie de la glande en raison de son volume et des risques de compression des structures avoisinantes. •prévenir la survenue d’un cancer en cas de risque génétique prouvé (terrain familial de néoplasie endocrinienne multiple).
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale, par voie cutanée en regard de la glande, ou par de nouveau procédé robotique au niveau du creux de l’aisselle.
Une analyse tissulaire sous microscope du ou des nodules pourra être demandée pendant l’intervention (examen extemporané, avec analyse immédiate mais résultat non définitif et dont la fiabilité n’est pas de 100%) afin de préciser la nature de la tumeur et modifier l’étendue du geste opératoire. En cas de tumeur maligne, la thyroïdectomie totale est de règle, et sera associée à l’ablation des ganglions situés dans la région du cou d’une part, et le long de la trachée d’autre part, en fonction du bilan initial. Ce geste nécessitera d’agrandir l’incision chirurgicale en cas d’ablation des ganglions latéraux du cou. Un ou plusieurs drains seront habituellement mis en place selon l’importance de l’intervention chirurgicale.