Chez le nouveau-né ou l’enfant jeune, un frein de langue court, ou de lèvre supérieure court, peut être responsable de trouble de succion ou plus tard de trouble du langage, et parfois peut participer à des troubles respiratoires type apnées du sommeil.
Le traitement sera la section du frein de langue, en consultation sans anesthésie (car non innervé) par le médecin ORL jusqu’à l’âge de 6 mois environ.
Au-delà de 6 mois, le geste sera réalisé au bloc opératoire sous anesthésie générale.
Il s’agit d’une gêne et non d’une douleur, comme une démangeaison, un picotement une irritation persistante au niveau du pharynx ou du larynx.
Une nasofibroscopie sera pratiquée en consultation par le médecin permettant de voir la muqueuse et la possible cause de ce problème.
Il s’agit d’une inflammation ou d’une infection du pharynx (la partie en arrière de la base de langue) responsable d’une douleur à la déglutition, parfois une fièvre, souvent associée à une rhinite (la rhino-pharyngite).
Le plus souvent d’origine virale, le traitement sera surtout symptomatique contre la douleur et contre la rhinite (lavage de nez et spray nasal) afin de limiter les écoulements postérieurs.
Il s’agit d’une inflammation ou d’une infection du larynx (partie en dessous du pharynx, où se situe l’épiglotte et le plan glottique avec les cordes vocales) responsable de toux, douleur, voix rauque voire extinction de voix, essoufflement parfois, fièvre.
Le traitement oral est à base d’anti-inflammatoires et antalgiques, parfois associés à des antibiotiques.
La dysphagie est un trouble de la déglutition associé ou non à une douleur, aux solides et/ou aux liquides. Il existe parfois des fausses routes.
La dysphonie est un trouble de la voix.
La dyspnée est un trouble de la respiration (à l’inspiration, à l’expiration ou aux deux).
Une exploration par nasofibroscopie s’impose si le trouble est persistant, et sera réalisée en consultation par le médecin ORL.
Un bilan complémentaire par imagerie pourra être demandé si nécessaire.
Le traitement dépend de la cause.
Il s’agit d’une mauvaise haleine. Chez l’enfant ou l’adulte, après exploration par le dentiste ou le gastro-entérologue, l’exploration ORL pourra être intéressante. L’examen buccal, des amygdales, de la langue mais également des fosses nasales, du pharynx et larynx par nasofibroscopie pourra rechercher une cause.
De grosses amygdales peuvent être responsables de trouble respiratoire voire d’apnées du sommeil surtout chez le jeune enfant. Il s‘agit d’un obstacle au bon passage de l’air par la bouche. Leur taille parfois démesurée agit également comme un frein à une alimentation correcte, notamment des morceaux.
Une évaluation du sommeil par un enregistrement peut être demandé chez l’enfant de moins de 3 ans.
Le traitement sera essentiellement chirurgical par ablation partielle (amygdalotomie) par radio-fréquence ou laser ; ou ablation totale (amygdalectomie).
Il s’agit d’épisode répété d’infection des amygdales (gonflées, douloureuses associées à de la fièvre et des troubles de la déglutition).
La Haute Autorité de Santé (HAS) a fixé au nombre de 5 angines/an sur au moins 2 ans consécutifs, l’indication d’opérer les amygdales responsables d’angines à répétition.
On peut réaliser une ablation partielle (amygdalotomie) par radio-fréquence ou laser ; ou ablation totale (amygdalectomie), au bloc opératoire sous anesthésie générale.
Des amygdales qui ont été responsables d’angine peuvent se cicatriser en laissant des petits cratères à leur surface : les cryptes.
Il peut se loger alors dans ces cryptes des aliments, qui avec la salive et le temps s’enkystent et sont responsables de petites lésions blanches malodorantes : le caséum.
Le caséum peut être responsable d’une mauvaise haleine (halitose).
La désobstruction manuelle du caséum est parfois nécessaire.
Il existe également une prise en charge chirurgicale au bloc opératoire à l’aide de la radiofréquence pour lisser la surface des amygdales.
Il peut s’agir d’une plaie, un aphte, une lésion virale type papillome ou herpes, un nodule, un kyste…
L’examen approfondi de la bouche permettra d’orienter le diagnostic. Un bilan complémentaire par imagerie ou bilan biologique est parfois nécessaire.
Si le traitement médicamenteux reste inefficace, une exérèse au bloc opératoire avec envoi pour analyse sera proposée.
Une « boule » au niveau du cou qui apparait soudainement ou progressivement, douloureuse parfois, avec une peau rouge en regard, invite à une exploration ORL à la recherche de la cause. Une nasofibroscopie sera réalisée en consultation.
Un bilan biologique et une échographie cervicale sont souvent demandés en première intention et peuvent orienter le diagnostic ou la suite du bilan.
Il existe 2 glandes salivaires principales de chaque côté du visage : la parotide (au niveau de la joue et sous l’oreille) et la glande sous-maxillaire (sous la mâchoire). On retrouve des glandes salivaires accessoires dans la bouche de très petite taille.
Lorsqu’elles sont le siège d’une inflammation ou d’une infection (parotidite ou sous maxillite) elles sont responsables de gonflement, douleur et parfois écoulement de pus dans la bouche. Les symptômes peuvent être rythmés par les repas.
Le traitement sera par vois orale associant un anti-inflammatoire, antibiotique si nécessaire, et un médicament pour saliver (sialogogue).
Un bilan complémentaire par une échographie des glandes salivaires sera également demandé.
Il existe également des lésions nodulaires qui peuvent se développer au sein de la parotide (principalement) que l’on appelle adénome pléomorphe. Il s’agit d’une lésion bénigne mais gênante par son volume, dont l’exérèse chirurgicale est à envisager (l’évolution vers la cancérisation est très rare).
Il s’agit d’un kyste présent au niveau du cou, d’origine embryonnaire, qui s’est formé chez le fœtus lors de la migration de la thyroïde de la langue vers sa place définitive.
Il devient visible et palpable à la partie antérieure (en avant) du cou lors d’une augmentation de volume et parfois d’un épisode de surinfection douloureuse.
Il n’y a jamais de disparition spontanée des kystes du tractus thyréoglosse. Le risque évolutif principal est la survenue d’une surinfection du kyste, pouvant aller jusqu’à un abcès avec un risque d’ouverture (ou fistulisation) à la peau. Ces épisodes de surinfection ont tendance à se répéter. La survenue d’une cancérisation du kyste du tractus thyréoglosse est une éventualité extrêmement rare et tardive.
On proposera une surveillance ou une exérèse chirurgicale du KTT.
De manière très rapide, une dysphagie, aphonie ou dyspnée peut survenir.
La dysphagie est un trouble de la déglutition associé ou non à une douleur, aux solides et/ou aux liquides. Il existe parfois des fausses routes.
L’aphonie est une extinction complète de la voix.
La dyspnée est un trouble de la respiration (à l’inspiration, à l’expiration ou aux deux).
Une exploration par nasofibroscopie s’impose rapidement si le trouble est sévère, et sera réalisée par le médecin ORL.
Un bilan complémentaire par imagerie pourra être demandé si nécessaire.
Le traitement dépend de la cause.
Il s’agit de la formation d’un abcès autour d’une amygdale au cours d’une angine.
La douleur est extrême, l’ouverture buccale et limitée, associant également de la fièvre et une altération de l’état général.
L’évacuation de la collection de pus pourra être réalisée sous anesthésie locale au cabinet par le médecin ORL, à l’aide d’une aiguille et d’une seringue.
Parfois l’évacuation au bloc opératoire sous anesthésie générale est indiquée s’il existe des risques vitaux ou si la ponction initiale n’est pas suffisante.
En parallèle, un traitement par antibiotiques, anti-inflammatoires et antalgiques est mis en place.